Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG : « On est un club français, et on défend le drapeau de la France !»

Boumaiz Omar, correspondant Matchpresse en Europe

Après le sacre historique du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions après une victoire éclatante (5-0) contre l’Inter Milan, Nasser Al-Khelaïfi, président du club parisien, n’a pas caché sa fierté… ni son agacement envers les critiques récurrentes sur l’identité du club

Une réponse directe aux détracteurs

Dans une déclaration post-finale qui fait déjà le tour des médias, Al-Khelaïfi a tenu à remettre les pendules à l’heure

 On défend le drapeau de la France, on est un club français, on mérite. Il y a beaucoup de grands clubs en France. Tout le monde critique la France en disant qu’on n’a pas de qualité, mais on a montré aujourd’hui qu’on a de grands joueurs

Des propos clairs, adressés à ceux qui, ces dernières années, remettaient en question le caractère « français » du PSG, souvent en raison de son actionnariat qatari ou du profil international de son effectif

Une vision à long terme récompensée

Le président parisien a également mis en lumière le travail de fond mené depuis plus d’une décennie, saluant la jeunesse et l’avenir du projet

 C’est 14 ans de travail. On a eu la deuxième plus jeune équipe en finale. On construit quelque chose pour le futur

Avec cette déclaration, Al-Khelaïfi insiste sur la stabilité du projet parisien, qui ne se limite pas à cette victoire, mais qui s’inscrit dans une dynamique durable

Une structure de classe mondiale

Enfin, il n’a pas manqué de féliciter les hommes clés du succès

On a le meilleur entraîneur et le meilleur directeur sportif au monde. On est un grand club

Luis Enrique, stratège espagnol qui a su redonner de l’équilibre et du caractère à cette équipe, ainsi que Luis Campos, architecte discret mais redoutable sur le plan sportif, sont les artisans majeurs de ce sacre européen

Avec ce sacre, le PSG ne se contente pas de décrocher sa première étoile européenne : il répond, sur le terrain, à toutes les critiques. Et à écouter son président, le meilleur reste à venir